Communiqué du B’nai B’rith France
Il y a un an, Emmanuel Macron appelait à une coalition internationale contre le Hamas qui venait de commettre le 7 octobre le pire massacre de juifs depuis la Shoah.
Un an plus tard, à coups de « en même-temps » et de revirements, Emmanuel Macron stigmatise, affaiblit et menace Israël.
Quelle logique ? Quelle cohérence ?
Parler de « barbarie » pour qualifier une guerre que mène une démocratie, Israël, pour sa survie, est inacceptable. Ne pas reconnaître les vrais barbares, les terroristes islamistes du Hamas et du Hezbollah à la solde de l’Iran qui ont assassiné et pris en otages des citoyens français, est une faute. Une de plus. Une de trop. Faut-il rappeler que depuis le 8 octobre 2023, le Hezbollah bombarde aveuglement les civils israéliens, dont plus de 60 000 ont dû quitter leur domicile, leur travail et leur école au nord d’Israël pour se protéger ?
Les mots ont un sens et des effets. Les antisionistes de LFI applaudiront. Mais les Français Juifs qui savent le prix à payer dans leur quotidien de la haine d’Israël se sentiront, une fois de plus, seuls, inquiets et en colère.
Sauver le Liban, c’est le débarrasser du Hezbollah. Aider les Palestiniens, c’est les débarrasser du Hamas. Ce sont ces combats que mène Israël. La France, comme toutes les démocraties, se doit d’être à ses côtés face à des ennemis communs.
Par ses propos outranciers et dangereux, le président de la République, à contre-courant de la majorité de l’opinion publique française, va à contre-courant de l’histoire. Et finalement, c’est elle qui jugera.